C’est le Think Tank « Shift Project » qui le dit dans son rapport «Pour une sobriété numérique». En 2018, les technologies de l’information étaient responsables de 4% des émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) contre 4,9% pour le traffic aérien. Avec un chiffre en hausse de 9% par an, les émissions de GES pourraient atteindre 8% d’ici 2025 et la crise sanitaire n’a pas du arranger les choses.
En cause, entre autres, des serveurs de plus en plus puissants pour des pratiques numériques de plus en plus énergivores entre vidéos, jeux, réseaux sociaux, stockage type clouds ou échanges d’emails en croissance continuelle (8 à 10 milliards par heure dans le monde sans compter les spams !)
On oublie souvent que nos pratiques de communication et d’information actuelles, parce qu’elles sont de plus en plus dématérialisées, sont aussi nocives finalement que prendre l’avion et risquent, à court terme, de devenir plus problématiques encore.
Un dernier chiffre pour la route de la sobriété numérique : En 2018, les mails professionels d’une entreprise de 100 salariés représentaient 13 allers-retours Paris-New-York…
by Kriss Mars
sources : https://theshiftproject.org/article/pour-une-sobriete-numerique-rapport-shift/
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf
Image par Iván Tamás de Pixabay